L’humanite reste maudite si afin d’effectuer preuve de courage, elle est condamnee a tuer eternellement.
Written by ABC AUDIO on October 19, 2022
Arcachon : PAX – LABOR
Le Monument aux morts d’Arcachon fut inaugure en 1924. Alexandre Maspoli est le sculpteur Lyonnais qui gagna le concours organise pour realiser votre monument en 1922. Maspoli est egalement celebre a l’epoque tel ancien champion du monde d’halterophelie.
Notre monument reste domine via une Victoire de bronze, en dessous le peuple qui hurle ses morts soit 258 arcachonnais morts pendant Beyrouth, dont des noms paraissent inscrits sur le monument. Au dessus de l’inscription PAX – LABOR (Paix et Travail), deux travailleurs du bassin seront representes : 1 viel homme habille en resinier et une ostreicultrice. Dans une foret de pins, juste au dessus de l’inscription un resinier travaille.
De l’autre cote du monument se degote des pleureuses. Une jeune fille s’occupe d’un enfant et deux autres femmes pleurent leurs morts. Notre Victoire qui domine le monument est via 1 socle soutenu par des soldats des differentes armes, reconnaissables uniquement aux couvres chef car ces soldats seront sans visage, enveloppes dans des linceuils ! Les hommes seront representes par un enfant et un equestrian singles vieillard, i l n’y a nullement d’hommes d’age mur ceux li paraissent representes uniquement via les soldats morts dans un linceuil commun soutenant sa Victoire.
D’autres inscriptions ceinturent le monument: Cela reste inscrit i propos des murets autour une colonne : Pour le Droit – Pour J’ai Paix. Le monument situe Place de Verdun a ete inaugure le 11 Novembre 1924 en presence de Ramon Bon le maire d’Arcachon, Pierre Dignac le depute du secteur et Veyrier-Montagneres ancien maire d’Arcachon de 1897 a 1922.
John Braithwaithe : un des 5 soldats neo-zelandais fusilles lors du conflit
John Braithwaithe a 32 annees, di?s qu’il s’engage pour aller combattre en Europe. Auparavant, il etait journaliste et fils de l’ancien Maire de Dunedin.
De mai 1915 a Janvier 1916, c’est en phase d’integration et de formation. Il retrouve l’Otago Regiment. Apres un long week-end, il rejoint l’Egypte. Il y est nomme ‘lance-corporal’ et en Avril embarque pour la France.
1 mois apri?s, premier avertissement pour 24 heures d’absence sans autorisation. I§a ne sera plus lance-coporal. 15 semaines plus tard, il recidive. Il semble arrete mais s’echappe. Nouvelle arrestation, nouvelle evasion. Apres sa capture, c’est condamne a deux ans de travaux forces. 15 temps apres nouvelle fuite et nouvelle condamnation a deux annees de travaux forces en sus des precedents. Il est alors interne a Blargie.
En realite, le modeste village de Blargies etait 1 depot logisitique puis l’emplacement de deux prisons pour soldats britanniques ou du Commonwealth.
Situe au Nord du village, le camp N°1 fut l’objet de mutineries que nous allons evoquer ci-dessous.
J’ai prison n’est gui?re telle qu’on va s’imaginer a priori, avec cellules et portes de fer. Non, il s’agissait d’un camp de prisonniers vivant dans des tentes et qui fonctionnait avec une certaine collaboration entre les prisonniers et leurs gardiens.
Trois cent prisonniers vivaient dans vingt 5 tentes. Ils etaient condamnes a des mois de travaux forces Afin de des fautes Plusieurs. Une trentaine de cellules en durs servaient pour des recalcitrants, qui pouvaient aussi etre enchaines et menotes.
Les conditions d’internement etaient spartiates et nos gardiens plutot severes. Quelques douches peu de WC entrinaient une promiscuite qui etaient ferments de tensions et d’enervement.
Une premiere mutinerie eclate le 14 aout 1916, ou 70 prisonniers refusent d’aller au bricolage. Plusieurs mots violents sont echanges. L’origine du probleme est dans des differences de traitements entre des prisonniers australiens et les autres (des affaires de rasoirs !). Le lendemain apres un nouveau refus, l’affaire se calme petit a petit. Un des mutins a l’origine de l’incident, W.Lewis va i?tre execute a Rouen en Octobre.
Une deuxieme mutinerie eclate 15 heures apri?s aussi pour un motif futile. John Braithwaithe y participe. En deux mots, il assiste un condamne recalcitrant et lui evite temporairement sa punition dans une ambiance electrique ou plus de cent prisonniers se sont rassembles autour . Lorsque l’on lit nos compte rendus de l’incident rapporte lors du proces, on n’a gui?re le sentiment que John Braithwaithe ait ici un role de fomenteur de troubles. En l’ensemble de cas sa propre version est que celui-ci recherchait par son intervention a calmer des parties. De fait, c’est bien le resultat constate.
On est vraiment surpris retrospectivement qu’un tel incident entraine des condamnations aussi graves. Il n’y a pas de sang verse, aucun refus prolonge d’aller au article, meme aucun degats materiels. Cela ressemble plutot a votre enervement des prisonniers confines et harasses dans la chaleur de l’ete.
Suite a une telle petite revolte, 4 soldats passent en cour martiale. 3 australiens et un neo-zelandais qui plaident non coupable.
John Braithwaithe explique a Notre cour: . etre soldat n’est nullement ma profession, et je ne ne connaissais pas nos regles comme je les connais maintenant. Je ne suis pas ne soldat, j’habite juste un journaliste qui gagnait de l’argent sans probli?me qui a repondu a l’appel ( engagement au corps expeditionnaire ) tel les freres l’ont fait. Malheureusement, j’ai gravement rate des choses.